Autrefois qualifié de chômage partiel ou de chômage technique, l'activité partielle constitue un outil auquel les entreprises en proie à difficultés économiques peuvent recourir afin de prévenir les licenciements. Ce dispositif permet de maintenir l'emploi en réduisant ponctuellement l'activité des salariés, sans suspendre totalement leur rémunération.
Pour faire face à activité fluctuante, le chef d'entreprise peut recourir au dispositif d'annualisation du temps de travail, afin de répartir le temps de travail de ses salariés sur une période maximale de 12 mois.
Un chef d'entreprise peut recourir à l'intérim, sous certaines conditions, afin de pallier à une augmentation ponctuelle de son activité ou de compenser l'absence d'un ou de plusieurs salariés permanents. Adopter le principe de recourir à l'intérim est aussi un moyen de réduire ses effectifs permanents, pour pouvoir plus facilement faire face à une baisse de l'activité.
Egalement appelée "outsourcing", l'externalisation est une stratégie mise en place par une entreprise consistant en un transfert de ses activités vers un prestataire extérieur. Considéré comme un élément de compétitivité et un facteur de souplesse supplémentaires, l'externalisation offre une plus grande souplesse en cas de fluctuation de l'activité.
Baisse de la demande, croissance en panne : une conjoncture morose se traduit généralement par une baisse de l'activité économique. Les chefs d'entreprise ont à leur disposition différentes variables d'ajustement qui leurs permettent de s'adapter à la réalité du terrain.
Pour compléter la retraite des salariés gérée par le régime général de la Sécurité sociale, les entreprises proposent deux formes d'assurance professionnelle : les contrats collectifs complémentaires et les plans d'épargne supplémentaire.