Le choix d'une structure juridique est la première étape à franchir lorsque l'on se lance dans un projet de création d'entreprise. Première mesure concrète, cette opération doit être bien étudiée car la structure juridique influence de nombreux volets de l'activité d'une société et de la vie de son dirigeant.
La politique d'amortissements menée par une entreprise constitue un véritable enjeu stratégique pour son avenir et son développement. En matière de comptabilité, les décisions prises par le chef d'entreprise auront des conséquences sur le résultat de sa société ainsi que sur la fiscalité à laquelle elle sera assujettie. Pour optimiser leur résultat comptable et diminuer leur bénéfice imposable, les entreprises disposent de marges de manoeuvre légales principalement basées sur des plans d'amortissements éclairés.
Dans les charges patronales sont incluses les cotisations sociales à destination de la Sécurité sociale. Collectées par l'URSSAF, elles couvrent les différents désagréments et évènements qui peuvent survenir au cours de la vie d'un salarié.
Pour assurer la rémunération des salariés en cas de perte d'emploi, chefs d'entreprise et employés cotisent chaque mois pour l'assurance chômage. Son financement est en majorité assumé par l'employeur, qui l'inclut dans le paiement de ses charges patronales. Le taux de l'assurance chômage est fixé par la convention d'assurance chômage. Ces cotisations assurance chômage apparaissent aujourd'hui sur la même déclaration que les cotisations URSSAF.
En France, toutes les professions dans tous les secteurs d'activité profitent d'un régime de retraite complémentaire. Ce dernier permet, avec la retraite de la Sécurité sociale, de bénéficier d'une retraite globale quand vient l'heure pour un salarié de quitter le monde professionnel. Si la retraite de base est calculée en fonction des trimestres travaillés, la retraite complémentaire fonctionne par points. Chaque mois, les salariés voient donc des cotisations prélevées sur leur salaire pour payer leur retraite complémentaire. Une grande partie de son financement est également assurée par les employeurs et est donc incluse dans leurs charges patronales.
Vectrice de compétitivité et d'employabilité, la formation professionnelle fait l'objet d'une contribution particulière des chefs d'entreprise. Comprise dans les charges patronales, elle est versée chaque année et calculée en fonction du montant des rémunérations brutes globales et des effectifs de l'entreprise.