Comment faire appel à des investisseurs en capital d'amorçage
En moyenne, une entreprise sur trois en France ne passe pas le cap des trois ans d'existence. La phase de création d'une entreprise se révèle ainsi comme la plus risquée dans son cycle de vie, et peut freiner les investisseurs. C'est pourtant à cette étape que le capital d'amorçage est le plus crucial. C'est heureusement un marché qui se développe, avec l'apparition d'investisseurs privés ou publics disposés à accompagner les nouveaux projets.
1. Le capital-risque
Par définition, le
2. Qu'est-ce que le capital d'amorçage ?
Avec le capital de décollage ou
3. Qui investit en capital d'amorçage ?
Les premiers investisseurs en capital d'amorçage sont naturellement les fondateurs de la société. Les proches (famille, amis...) peuvent également participer à l'aventure, et ainsi devenir associés du projet et actionnaires de la société : c'est la "love money". D'autres personnes physiques peuvent aussi avoir vocation à investir leurs fonds personnels dans des projets de création d'entreprises innovantes et à fort potentiel : ce sont les "business angels". Lors de ce premier tour de table, la levée de fonds peut atteindre des dizaines, voire des centaines de milliers d'euros.
4. Les autres acteurs du capital d'amorçage
Outre les fondateurs et autres personnes physiques, il existe également des acteurs professionnels du capital-risque et du capital d'amorçage. Il peut s'agir :
- de l'État, via le Fonds national d'amorçage par exemple ;
- de banques ;
- de sociétés de capital-risque ;
- de fonds d'amorçage associés à des organismes de recherche ou des universités, comme le CNRS.
Dès lors que des investisseurs extérieurs entrent au capital de l'entreprise, il devient indispensable d'estimer la valeur de cette dernière, et de s'interroger sur sa répartition entre les différents acteurs, ainsi que sur le partage du pouvoir.