Le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) est un dispositif fiscal visant à encourager les entreprises à investir, à innover et à embaucher. Représentant jusqu'à 6 % de la masse salariale, cette économie d'impôt implique mécaniquement une baisse du coût du travail.
En principe, le remboursement du CICE est effectué automatiquement sur une période de trois ans. Pour autant, certaines entreprises font une demande de restitution immédiate ou obtiennent un préfinancement du crédit d'impôt auprès d'un organisme bancaire.
L'imputation du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) est réalisée au moment de la liquidation du solde de l'impôt sur les sociétés ou de l'impôt sur le revenu. L'excédent non imputé constitue pour l'entreprise une créance qui peut être reportée durant les trois exercices suivants.
Pour bénéficier du crédit d'impôt, les entreprises éligibles au CICE sont tenues de respecter des obligations déclaratives auprès de l'administration fiscale et sociale. A ce titre, des échéances sont prévues chaque année pour réaliser ces formalités.
Accessible à toutes les entreprises employant des salariés, le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) induit une économie d'impôt représentant 6 % de la masse salariale pour les rémunérations brutes inférieures à 2,5 fois le SMIC.
Parce que 25% des défaillances d'entreprises sont dues à des retards de paiement, se protéger contre les impayés, en amont et en aval des transactions, est crucial.
Parce que gérer les litiges clients signifie obtenir la satisfaction de la clientèle et diminuer les retards de paiement, il s'agit d'une étape essentielle pour se protéger des impayés et assurer la pérennité de l'entreprise.
Sécuriser le risque client est indispensable à la pérennité de l'entreprise. L'application de pénalités encadrera les délais de paiement, tandis que la prise de garanties diminuera les effets d'impayés.
Les documents commerciaux, dûment signés, jalonnent et sécurisent toute transaction. Matérialisant l'engagement réciproque des parties, ils encadrent les conditions du partenariat selon la typologie du risque client et protègent contre les impayés.
Souscrire une assurance-crédit est pertinent pour gérer le risque client en se protégeant contre les impayés. Encore faut-il que l'entreprise comprenne son fonctionnement et négocie des services adaptés à ses besoins.
A l'heure où la défaillance d'une entreprise sur quatre trouve son origine dans des retards de paiement, étudier la solvabilité des clients est indispensable.
Une holding est une société détenant des participations dans d'autres société. Le processus de création d'une holding peut se réaliser de différentes manières.
Optimiser sa trésorerie est un enjeu crucial pour toute entreprise, surtout lorsqu'elle est en phase de croissance et que le besoin en fonds de roulement (BFR) augmente rapidement. Il est possible de passer par la négociation avec les clients et fournisseurs afin de revoir les conditions de règlement, d'avoir recours au crédit bancaire ou d'utiliser l'escompte ou l'affacturage.
Après avoir réussi à constituer un excédent de trésorerie, comment faire en sorte que cet argent fructifie ? Il existe plusieurs supports de placement de trésorerie qui diffèrent en fonction du niveau de risque que le chef d'entreprise est prêt à prendre. Tandis que les SICAV monétaires et les dépôts à terme sont peu risqués, mais peu rémunérés, les prêts aux entreprises offrent un meilleur rendement.
Il est primordial de gérer son besoin en fonds de roulement et de négocier les délais de paiement avec ses clients et ses fournisseurs. Cela permet de financer sa trésorerie ou dégager des excédents de trésorerie, qui pourront ensuite être placés sur différents supports ou utilisés pour aider l'entreprise à se développer.
Le fait d'allonger les délais de règlement oblige les fournisseurs à avoir recours à l'escompte ou à l'affacturage afin de réduire leur besoin en fonds de roulement, mais ces solutions ont un coût. Parallèlement, il parait donc judicieux de tout faire pour réduire les délais de paiement des clients.
La maîtrise des délais de paiement est primordiale lorsque l'entreprise souhaite gérer efficacement la trésorerie de son entreprise. Voici quelques conseils pour réduire ses créances clients et revoir les conditions de règlement qui ont été fixées.
Parvenir à maîtriser les frais généraux en réduisant les dépenses inutiles ou peu productives permet non seulement d'améliorer la rentabilité de l'entreprise, mais aussi de surmonter plus facilement les périodes creuses.
L'externalisation de certaines activités est une source d'économies importante pour les entreprises, qui peuvent ainsi se focaliser sur leur coeur de métier. Il leur est possible de sous-traiter l'analyse des postes de dépenses ou les procédures d'achats.
Les efforts consentis pour réduire les frais généraux ne doivent pas uniquement reposer sur les fournisseurs, mais aussi sur les équipes internes en procédant à une rationalisation des dépenses.
La renégociation des contrats fournisseurs est l'un des axes prioritaires permettant de réduire les frais généraux d'une société, en renforçant notamment la mise en concurrence.
Bien gérer ses stocks permet à l'entreprise d'augmenter son chiffre d'affaires. Une politique de gestion des stocks efficace et optimisée garantit aux entreprises de réduire leurs coûts. Cela passe par l'évitement de deux écueils : stocker trop ou trop peu, car ces deux excès ont des conséquences néfastes sur le résultat d'exploitation.
Rationaliser la gestion des stocks, c'est d'abord mettre en place un modèle de gestion professionnel qui ne laisse pas de place aux approximations. D'autant que cette démarche peut être synonyme d'économies importantes au niveau du coût d'exploitation.
Mettre en place une politique de stock optimale est essentiel pour optimiser son besoin en fonds de roulement (BFR). Tout l'enjeu de cette politique peut se résumer ainsi : il faut prendre garde à ne pas surstocker (ce qui bloque le capital et engendre des coûts de stockage démesurés), tout en parant aux aléas de la supply chain pour ne pas impacter le taux de service.
Le management des risques de la chaîne d'approvisionnement (supply chain risk management) révèle la préoccupation qu'ont les entreprises pour anticiper des aléas qui peuvent dérégler une chaîne d'approvisionnement. Mais une telle gestion est toujours compliquée. En cause : les flux tendus, la mondialisation et l'externalisation.