Comment lutter contre le chargeback frauduleux ?
Le chargeback permet l'annulation d'une transaction par la banque émettrice à la suite de la demande d'un client non satisfait.
Qu'est-ce qu'un chargeback frauduleux ?
Le chargeback consiste à annuler une transaction initiée par la banque émettrice. Cette dernière prend cette mesure à la suite d'un désaccord entre le client et le marchand à propos d'un prélèvement sur la carte bancaire du consommateur. Le processus de chargeback protège donc les acheteurs contre les pratiques frauduleuses.
Cette technique met en rivalité deux intérêts :
- Pour les entreprises, les chargebacks génèrent de la frustration et menacent les revenus ;
- Pour les clients, ils permettent d'échapper au refus de remboursement d'un achat en ligne.
Chargeback : comment ça marche ?
Chaque processus de chargeback varie en fonction du fournisseur de paiement. En cas d'incident, le client demande à son conseiller bancaire de lancer un chargeback. Par la suite, les fonds sont retirés du compte de l'e-commerçant et sont restitués sur son compte. Le processus se déroule comme suit :
- Le client soumet la demande au fournisseur de paiement ;
- La banque examine le dossier ;
- Après une étape de vérification, elle lance la procédure ;
- Le réseau de la carte reçoit la requête et le transmet au client ;
- Les fonds sont prélevés sur le compte de l'entreprise.
Et si le retailler conteste le chargeback ?
Au cas où l'entreprise choisit de contester, il fournit une preuve pour sa défense. Ensuite, la réponse est transmise à l'organisme émetteur. Après l'examen du document, la banque émettrice prononce son refus ou son acceptation. Si elle accepte la preuve de défense, les fonds seront restitués au marchand.
La gestion des chargebacks est assurée par la banque émettrice.
Chargeback : faire évoluer sans cesse les règles et indicateurs de risque
Durant la crise sanitaire, l'achat en ligne a connu une augmentation supérieure à 20 % par rapport à l'année précédente. En parallèle, les solutions de paiement virtuel continuent de lutter contre la fraude. L'amélioration des dispositifs de sécurisation devient donc cruciale.
Les techniques de scoring et la double authentification offrent un mode de paiement plus sécurisé. L'amendement du cadre réglementaire a permis de lutter efficacement contre les piratages. Dorénavant, les fournisseurs de paiement, les retailers, les banques et les consommateurs sont tous impliqués dans ce combat. Toutefois, les dispositifs sécuritaires comme l'authentification forte influent significativement sur le parcours d'achat.
L'intelligence artificielle tient une place importante dans l'évolution de la lutte contre la fraude.
Par exemple, la solution développée par Oneytrust permet de détecter automatiquement les fraudes à l'aide du scoring. Il est possible d'identifier le profil client et de modéliser les comportements frauduleux. Grâce à l'évaluation de l'indice de confiance et des données clients, le programme d'Oneytrust localise les tentatives de fraude à l'aide d'un score de fiabilité.
Chargeback : miser sur les technologies prédictives
L'analyse prédictive utilise les données du client, de certaines techniques de machine learning et des algorithmes statistiques. Son objectif est d'anticiper les éventuelles activités ou événements futurs. L'exploitation de nombreuses sources d'informations et de l'insight figure parmi les solutions qui permettent de limiter les fraudes et les cyberattaques ou piratages informatiques. En général, les arnaqueurs se servent d'un rançongiciel pour détourner les systèmes informatiques de leurs cibles. Heureusement, certains algorithmes statistiques permettent de bloquer des ransomwares à l'aide du profil utilisateur.
Les technologies prédictives permettent de comparer les mécanismes de sécurisation des acheteurs.